Exercer le métier d’écrivain public offre l’immense privilège de fréquenter toutes sortes de milieux, de rencontrer beaucoup de gens différents, et parfois de participer à de très beaux projets, comme c’est le cas avec l’association Maison de vie, Maison d’envies.
Cette association pordicaise a pour ambition la création d’une maison de vie dans les Côtes d’Armor, c’est-à-dire d’un lieu d’accueil et de répit pour les personnes souffrant d’une maladie grave et/ou évolutive, parfois en fin de vie, et pour leurs proches aidants. Un lieu pour toutes les personnes qui n’ont pas ou plus besoin d’être hospitalisées mais pour qui rester à domicile est difficile ou impossible. Un lieu qui offrirait la chaleur d’un foyer, la bienveillance et l’écoute de professionnels et de bénévoles, et surtout : la possibilité d’encore vivre, jusqu’au bout.
Cela fait près de deux ans que j’ai commencé à travailler pour Maison de vie, Maison d’envies, mais très vite les valeurs portées par l’association et ses membres tous animés par les mêmes convictions et le même enthousiasme m’ont séduite à titre personnel. Et si je vous parle d’eux aujourd’hui, c’est parce que j’ai participé récemment à une de leurs réunions de travail qui a achevé de me convaincre (si j’en avais encore besoin…).
J’ai eu ma dose de réunions en tant que journaliste et correspondante de presse. Parfois elles sont intéressantes, parfois parfaitement ennuyeuses, mais j’ai rarement, pour ne pas dire jamais, assisté à une réunion lors de laquelle chaque personne présente s’impliquait autant, en faisant preuve d’autant de bienveillance non seulement à l’égard des autres mais surtout à l’égard des futurs usagers de la maison de vie.
On parle beaucoup de ce qui ne va pas dans le monde, et nous vivons une période difficile sur de nombreux plans, mais quand je suis rentrée de cette réunion (tard, mais ça valait le coup), j’étais heureuse et rassurée d’avoir constaté qu’un beau projet comme celui de la maison de vie continuait à être porté avec autant d’enthousiasme par des personnes seulement animées d’une bienveillance désintéressée.
Aujourd’hui, je ne souhaite qu’une chose : que ce projet puisse aboutir car il mérite, et qu’il conserve jusqu’à sa création et bien au-delà cet esprit bienveillant qui le caractérise. Si vous souhaitez vous aussi en apprendre plus sur ce projet, n’hésitez pas à visiter le site internet de l’association ou à la suivre sur Facebook.